Ara fa 100 anys Apollinaire va escriure la següent crònica d'art:

LE SALON D'HIVER

Aujourd'hui a eu lieu le vernissage du Salon d'Hiver, au Grand-Palais des Champs-Élysées. C'est le plus jeune de nos grand salons. Il a vite grandi et l'on peut prévoir que dans peu d'années il atteindra la taille de ses aînés. Le Salon d'Hiver, cette année, est bien meilleur dans son ensemble qu'il ne l'était l'an dernier. On y trouve des talents jeunes, des coloristes pleins d'enthousiasme, des paysagistes qu'enivrent le plein air et la lumière. C'est une surprise agréable. Nous ne sommes plus habitués a voir dans le salons des tableaux peints avec une fraîche et naïve nouveauté. La place me manque pour parler en détail comme je le voudrais de tous les envois intéressants. Qu'on me pardonne de n'avoir pu le faire.

M. Gabriel Ferrier a exposé un portrait de femme et deux portratits d'homme: celui de M. le général Lacroix et celui de M. Georges Cain, toile curieusement impressionniste avec un faux col rouge et vert et un visage violet. Les professeurs de l'École des Beaux-Arts veulent, eux aussi, devenir modernes.

Une partie du public regardera avec prédilection l'effrayante Mort de Galope-Chopine, dont M. Renard Brault a demandé l'inspiration aux Chouans de Balzac. Je préfère m'attatder devant les très curieux envoi de M. Georges Raynard, dont le coloris (et particulièrement celui de la nature morte intitulée Effet de lampe au crépuscule) rapelle celui Nature morte cubiste récemment exposée par M. Metzinger.



(L'Intransigeant, 20 janvier 1912)  Apollinarie, Croniques d'art 1902-1918.

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